Le courrier du coeur Faucon/Paire (Soumets ton histoire ici)

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Tu as une histoire à nous raconter? Tu te questionnes sur un aspect de ta vie ou de ta formation ? Tu vis des moments difficiles ? Tu es pris dans une situation pour laquelle tu ne trouves pas d’issue ? Tu cherches un regard différent sur ta réalité ?

Voici un espace sécuritaire et anonyme dans lequel tu pourras t’exprimer. L’équipe Faucon-Paire pourra se pencher sur ta situation, consulter des experts et te répondre. Le courrier du cœur, c’est ça : un endroit où t’exprimer, ventiler, partager de façon anonyme et parfois trouver des réponses à tes questions.

Quelle histoire raconter ? La tienne! Pour ce qu’elle te fait vivre : de la tristesse, de l’inconfort, de la joie, des questionnements…

Comment t’y prendre ? 

  • Soumets ton histoire dans ce formulaire 
  • Assure-toi de ne pas mentionner de noms, de lieux ou de détails qui permettraient de t’identifier, toi ou d’autres personnes;
  • Indique tous les détails importants et les précisions qui permettront au Faucon-Paire de bien saisir la situation;
  • Apporte des faits concrets et explique comment tu te sens dans cette situation;
  • Exprime-toi le plus clairement possible. Ne t’inquiète pas, nous corrigerons les petites fautes de français 🙂

Si tu es d’accord, ton histoire et la réponse Faucon/Paire seront publiés dans le courrier du cœur, sur l’ATIM HUB. De cette façon, ton histoire et sa réponse (en partie ou au complet) pourront être utiles et inspirer d’autres étudiants… 


Situations et réponses:

(appuyez sur le symbole + pour dévoiler la réponse)

On aimerait te dire tout d’abord que nous sommes très empathiques face à ta situation et aimerions te féliciter d’avoir fait un premier pas en écrivant au courrier du coeur. L’isolement et la solitude se sont accrues depuis le début de la pandémie, tu n’es pas seule à vivre cette situation. Pour certaines personnes, le passage du secondaire au collégial entraîne des pertes d’amitiés qui accroissent le sentiment de solitude, car on l’impression de devoir recommencer à zéro notre vie sociale.
Le premier espace de vie pour briser ton isolement est “la classe”. Souvent les amitiés se développent avec les sessions en présence, quand on revoit les mêmes visages de session en session, ou quand on reconnaît 2-3 personnes dans une nouvelle classe, on a tendance à les rejoindre, puisque c’est comme une stabilité. Une bonne façon d’aborder une personne dans une classe, et de lui poser une question sur le travail à effectuer. Lorsque ça ne fonctionne pas, il ne faut pas se décourager et simplement changer de place la prochaine fois. N’oublie pas qu’il faut se donner le temps, déjà, et profiter des travaux d’équipe pour voir avec qui ça clique, avec qui ont rit, trouver ceux qui semblent ouverts à nous parler, ou encore, aller vers ceux qui semblent seuls. As-tu pensé à changer de place régulièrement dans les différents laboratoires afin découvrir des nouveaux “voisins de classe” et peut-être développer des liens avec certains d’entre eux ? 
Une autre piste de solution serait de t’impliquer à l’extérieur de la classe dans des activités, projets spéciaux ou associations, ce qui te permettrait de rencontrer des étudiant·es qui partagent tes intérêts. Au niveau du programme TIM, il y a l’association étudiante nommée ATIM qui pourrait t’intéresser. Ils ont publié un formulaire d’implication sur l’ATIM HUB afin de recruter des membres qui désirent s’impliquer dans diverses activités et projets. De leur côté, savais-tu qu’il existait une soirée “On étudie ensemble, on joue ensuite”, qui te permet de travailler sur tes projets et aussi de socialiser avec d’autres étudiants de TIM? D’ailleurs, cette soirée se déroule sur le Discord de l’ATIM que tu peux rejoindre pour intégrer la communauté. Une autre possibilité est de discuter avec un membre de l’équipe Faucon/Paire (Marie-France Turcotte ou Alexandre Donato) afin de voir dans quel projet tu pourrais t’impliquer, ils sont au courant. Finalement, tu dois aussi savoir qu’il existe plusieurs groupes étudiants au Cégep et aussi plusieurs activités offertes par le Cégep. Consulte les liens pour explorer davantage.
Bien qu’à l’adolescence les amitiés sont davantage basées sur les intérêts communs (jeux vidéos, mangas, sports, etc), la transition vers l’âge adulte apporte également des amitiés basées sur des valeurs communes (honnêteté, liberté, bonté, etc). Voilà pourquoi c’est important d’aller vers les autres, être curieux, afin d’apprendre à les connaître plus en profondeur.
En guise de conclusion, on espère que tes années dans la TIM seront pour toi l’occasion de te créer des amitiés positives et qu’elles te permettront de briser ton sentiment de solitude. Qui sait, peut-être se poursuivront-elles au-delà de ton passage au Cégep. N’abandonne pas et continue d’essayer des choses.
Si jamais tu souhaites en discuter de vive voix avec quelqu’un, sache que l’équipe Faucon/Paire est là pour toi. Tu n’as qu’à nous contacter, il nous fera plaisir de t’écouter.

Sincèrement,
Marie-France Turcotte et Alexandre Donato
Équipe Faucon/Paire

MISE EN GARDE: Il est important de noter que l’équipe Faucon/Paire ne possède aucune autorité morale, ni formation en psychologie, que les opinions formulées dans cette réponse n’ont pas de valeur scientifique. Si la situation que tu décris se dégrade et que tu en viens à vivre une forme de détresse ou de souffrance, il est important que tu consultes des professionnels, notamment n’hésites pas à consulter le service de prévention et d’intervention psychologique (SPIP) du Cégep, ce sont des professionnels qui peuvent t’aider.
Tout d’abord, nous aimerions te remercier de parler d’un sujet qui touche plusieurs étudiants qui n’osent pas nécessairement en parler. Je pense qu’on peut affirmer que la TIM est un programme dynamique, reconnu pour avoir une forme d’ambiance dans les cours, parfois bruyante. Pour être honnête, plusieurs étudiants l’ont mentionné.
En fait, le bruit ambiant élevé, pour certains, peut entraîner de l’hyper-vigilance (lorsque nos sens recherchent de ce qui est important dans ce qui ne l’est pas) et une surcharge cognitive (une charge qui s’ajoute à ce que tu as à réaliser en classe juste avec la matière). 
Pour t’aider à fonctionner dans ce type de contexte, nous avons quelques pistes ou suggestions:
  • Tout d’abord, parler de cette situation au professeur si tu te sens à l’aise de le faire. Peut-être trouve-t-il lui-même que l’ambiance sonore est élevée ? Peut-être que d’autres étudiants ont soulevé cette question au professeur ?
  • Demander à ton professeur de prendre 10 minutes de pause à chaque heure (aller prendre une marche dans les corridors, aller chercher une collation à la cafétéria) et revenir en étant plus concentré et productif.
  • Favoriser l’utilisation de coquilles, bouchons ou écouteurs pour diminuer le bruit ambiant de la classe; plusieurs professeurs ne verront pas d’inconvénient à ce que tu écoutes de la musique en travaillant sur tes projets. Aussi, savais-tu qu’il existe maintenant des écouteurs dotés de la fonction ANC (active noise control) ou réduction active du bruit ? C’est un procédé d’atténuation des bruits gênants par la mise en œuvre de sons auxiliaires.
  • Choisir une place judicieuse dans la classe, ce qui te permettrait de t’éloigner des sources de bruit potentielles;
  • Réduire les distractions (téléphone cellulaire, Facebook, Instagram, navigation sur Internet ) afin d’éviter de te trouver en tâche partagée (trop de choses à la fois);
  • Faire une préparation avant le laboratoire (plan de match), ce qui peut faciliter la concentration et l’attention que tu auras en classe car tu sauras rapidement ce que tu as à produire;
  • Favoriser les tâches les plus simples en classe et mettre à profit les tâches plus complexes à la maison (ou dans un lieu calme plus propice à la concentration);
Voilà! On espère que tu trouveras dans ces suggestions quelques-unes qui pourront t’aider (ou qui seront utiles à d’autres étudiants qui liront ce message). Nous tenons finalement à remercier Claudia Royer, notre conseillère du Centre de services adaptés (CSA), qui nous a bien alimenté pour t’écrire cette réponse. 
Marie-France Turcotte et Alexandre Donato
Équipe Faucon/Paire

PS: Savais-tu que certains étudiants ont une limitation physique ou neurologique qui leur cause une difficulté en lien avec le bruit ambiant? Dans ce cas, il est important de savoir qu’il existe au Cégep un Centre de services adaptés (CSA) qui peut offrir du soutien à ces étudiants.
Nous voulons d’abord te remercier de communiquer cette situation qui te cause de l’inconfort en classe et qui semble affecter d’autres étudiants de ton entourage. C’est vrai que dans les cours de la technique, nous avons souvent des travaux d’équipe, des périodes de brainstorming, de l’assistance entre collègues, etc. Que toutes ces situations occasionnent du bruit et peuvent parfois dégénérer et devenir cacophoniques 🙂
Comme nous l’avons déjà mentionné dans un courrier du cœur précédent, il existe plusieurs méthodes pour t’isoler du bruit en classe. Tu pourras faire référence à notre 2ième réponse au courrier du coeur publiée pour découvrir toutes les stratégies d’isolement au bruit ambiant.
Cependant, même si tu peux t’isoler du bruit ambiant, il est important que tu signales à ton professeur que l’ambiance en classe nuit à ta concentration en classe. Avant de procéder, tu peux garder en tête quelques nuances importantes :
  • Nous n’avons pas tous la même sensibilité au bruit ambiant : ce qui est une ambiance problématique aux yeux de certains ne l’est pas nécessairement aux yeux d’autres personnes; De plus, chaque professeur a un style d’enseignement différent qui amène une variété dans les styles de gestion de classe. Parfois, les professeurs n’auront peut-être même pas remarqué que c’est une situation qui peut indisposer certains étudiants;
  • C’est un apprentissage de travailler dans un environnement qui n’est pas toujours calme. Ce ne sont pas tous les milieux professionnels qui sont sans bruit, bien au contraire (espaces collaboratifs, bureaux ouverts et sans division, etc.) Il faut alors s’adapter et apprendre à s’isoler au besoin;
  • Certains cours où on fait des travaux d’équipe requièrent des échanges, ce qui augmente considérablement le niveau sonore de la classe;
  • À d’autres occasions, il est vrai que la réalisation d’un travail de production individuel est favorisée par une ambiance plus calme et feutrée. À l’inverse, d’autres étudiants ont besoin d’une ambiance énergique pour se motiver à travailler. L’équilibre n’est donc pas simple à trouver;
  • D’autres fois, des facteurs extérieurs nous mettent en “mode socialisation” plutôt qu’en “mode travail” : une tempête de neige, un vendredi 16h, une période de stress dûe à des remises nombreuses sont autant de facteurs qui peuvent affecter l’ambiance globale d’une classe;
En tenant compte de toutes les nuances et de la diversité des situations de classe, tu peux sans hésiter approcher ton professeur pour lui faire part de ce que tu remarques et de ce qui t’indispose. Une façon de l’approcher serait d’indiquer les conséquences de la situation sur tes apprentissages et ensuite de nommer tes besoins. Ton professeur serait donc certainement sensible à ce que tu lui exposes et pourrait explorer des pistes de solution avec toi. Il est important de savoir que tous les professeurs ont à cœur la réussite de leurs étudiants.
Si tu sens que tu as de la difficulté à réussir tes cours, n’hésites surtout pas à contacter un Faucon/Paire pour obtenir de l’écoute et du soutien. Nous saurons faire le bilan de la situation avec toi afin d’envisager des pistes de solutions.
Marie-France Turcotte et Alexandre Donato
Équipe Faucon/Paire